Nous avons séjourné quelques jours dans le nord-est de la Thaïlande, à Ubon Ratchthani, surtout pour une histoire de visa! Etant donné que nous avons un vol à Hanoï début Juin, il nous faut compter les jours pour le Cambodge et le Vietnam, afin de ne pas avoir à renouveler nos visas...
Nous passons donc la frontière à O'smach, un poste au nord du Cambodge, emprunté par un nombre minime de voyageurs (nous serons d'ailleurs les seuls ce matin là!).
Nous avions entendu un bon nombre d'histoires à propos des passages de frontières terrestres ou les militaires n'hésitent pas à réclamer des bakchich "sous-entendu" (visa de 35$ au lieu de 30$, 2$ pour le coup de tampon du visa,1$ pour une prise de température).
Nous sommes ravis car nous avons échappé et évité toute confrontation (avec le sourire) qui aurait pu se prolonger plusieurs heures...
Par contre, l'inconvénient de passer une frontière plus reculée comme celle-ci est l'absence de transports.
Après quasiment une heure de négociation avec des chauffeurs de taxi (en fait tous les cambodgiens de la région deviennent taxi quand cela arrange) Dimitri connait déjà les chiffres en Khmer!
Nous avons longé le nord du pays en passant par Preah Vihear, un temple aux allures de forteresse qui a opposé les armées Thaïe et Cambodgienne jusqu'en 2013 le revendiquant toutes les deux.
Il faut grimper environ 2100 marches pour y accéder, Maëlle passe sont tour et reste au frais à l'hôtel.
Des tranchées, des mitraillettes et une présence militaire confirme que même si la Cour internationale a tranché en faveur du Cambodge, une surveillance est toujours en place.
Les tranchées
Surveillance du poste frontière Thaï
Nous prenons la route vers l'est en direction de Kratie. Nos premières expériences de transports dans ce pays ressemble assez au Laos. Plus on est nombreux dans un mini-bus, plus le chauffeur gagne de l'argent... Imaginez une vingtaine de personnes sur une quinzaine de places, avec des sacs et marchandises en tout genre (parfois des scooters) à nos pieds pendant plusieurs heures.... Nous sommes plus que ravis d'arriver!
A Kratie nous nous baladons dans la ville, au marché. Nos sorties sont bien plus rapides qu'en Amérique du Sud, car la chaleur en Asie commence à être difficile au quotidien. Nous entrons doucement dans les mois les plus chaud, jusqu'à 40° parfois. Et encore le taux d'humidité est quasi nul pour l'instant!
Cela ne nous a pas empêché malgré tout de marcher une quinzaine de kilomètres sur l'île de Kho Trong, à 5 minutes en bateau de Kratie.
Cours d'anglais à la pause déj'
Nous sommes à présent au sud, nous arrivons à Kampot, ville réputée pour son fameux poivre.
Nous y découvrons un cadre très agréable, avec beaucoup de vent parfait pour les températures! Dés les premières heures, nous sommes sous le charme!
Nous prenons un scooter et partons en direction de Kep sur la côte, réputée elle pour ses crabes à pattes bleues. Malheureusement des algues nocives ont envahies les alentours et un Français expat' nous a déconseillé d'en manger. .
Un petit tour dans une des ferme de poivre de la région, avec sa petite visite guidée:
Et après le poivre, le sel:
Voici toutes les étapes du coucher de soleil Khmer:
Au lieu de rester deux jours à Kampot, nous y restons plus de cinq jours. Nous rencontrons des expatriés français, il y a une grosse communauté ici. Nous comprenons pourquoi la plupart d'entre eux n'en sont plus jamais repartis...
Nous prenons un bus de nuit demain pour Siem Reap où une petite partie de la famille de Maëlle nous rejoint!
